Le secteur pastoral de Bellegarde
(ci-contre, image satellite du secteur d'après le site mappy.com ; pour la voir en plus grand, cliquez sur la photo)

Le secteur pastoral de Bellegarde sur Valserine est l'un des plus peuplés (un peu moins de vingt mille habitants) et des plus étendus du diocèse de Belley-Ars (qui correspond au département de l'Ain).

Il s'étend au pied du sommet le plus au Sud de la haute chaîne du Jura, qu'on appelle chez nous le Sorgia (que les géographes s'obstinent à appeler Crêt d'Eau, Credo, ou Crêt d'Aulpt, alors qu'il ne savent même pas comment écrire ça).

La ville de Bellegarde, troisième du département de l'Ain, se situe sur la rive droite du Rhône, à une quarantaine de kilomètres en aval de Genève et une centaine en amont de Lyon. C''est une agglomération très récente, qui ne date que du XIXe siècle. Elle s'est développée autour du confluent du Rhône et de la Valserine (qui descend des Monts Jura) d'abord avec l'installation de la douane en 1815, quand le Pays de Gex est devenu zone franche, puis la construction de la gare dans les années 1850. Elle doit son nom un pont de Bellegarde, sur la Valserine, ainsi appelé par un gouverneur de la Bourgogne au XVIIe siècle, Monsieur de Bellegarde.

Elle est devenue commune en 1856, aux dépens du village de Musinens, situé en hauteur, sur le territoire duquel elle était construite. Un an auparavant, on avait inauguré son église, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, du style néo-gothique qui était alors en faveur. En 1964, la ville se développant vers les hauteurs, une seconde église a été construite au Sud de l'ancien village de Musinens, dédiée à Saint Vincent de Paul, dont les Filles de la Charité ont marqué l'histoire du village.

Les villages de Vanchy, à l'Est, et d'Arlod, au Sud, ont été rattachés à la commune de Bellegarde au milieu du XXe siècle, mais ont gardé leur personnalité, et leurs églises.

Le secteur comprend au Nord la basse vallée de la Valserine, avec les villages de Montanges et Champfromier sur la rive droite, de Lancrans et Confort (lieu de naissance de sœur Rosalie Rendu) sur la rive gauche, à l'Est, le village de Léaz et au Sud le plateau de la Michaille, avec Châtillon, Vouvray, Ochiaz, Villes, Injoux, Craz et, au bord du Rhône, Génissiat.

Pour cette année 2010/2011, trois prêtres et un diacre sont au service du secteur.

Le père Dieudonné Mvuatu est notre curé doyen depuis septembre 2009. Il était auparavant curé de Montrevel. Originaire du Congo, il a été ordonné prêtre pour notre diocèse en 1997. Il est également vicaire épiscopal pour le Haut-Bugey. L'abbé Raphaël Rigaud, qui se prépare au sacerdoce, est diacre pour le secteur, et responsable de l'aumônerie scolaire
Le père Romain Farque, ordonné prêtre le 27 juin dernier, est devenu notre vicaire, après avoir été diacre dans notre secteur l'année précédente Le père Samuel Meledi est aumônier des sœurs clarisses de Champfromier, et prêtre auxiliaire pour le secteur

La messe dominicale est célébrée le samedi à 18h (18h30 en été) à l'église Notre-Dame de l'Assomption, le dimanche à 9h à Arlod et dans une des paroisses de la Michaille, à 11h à Saint Vincent, à Montanges ou Champfromier, à Léaz, Vanchy, Lancrans ou Confort.

La messe est célébrée en semaine du mardi au vendredi à Notre-Dame de l'Assomption (mardi et jeudi à 8h30, mercredi et vendredi à 18h30). Elle est précédée des Laudes ou des Vêpres.

Une permanence de confession y a lieu chaque jeudi de 9h30 à 10h30. On peut recevoir le sacrement de la Réconciliation à un autre moment en prenant rendez-vous avec un des prêtres.

Du jeudi matin après la messe au samedi matin, le Saint-Sacrement est exposé dans cette église. Des paroissiens de tout le secteur se relaient d'heure en heure pour assurer la permanence de l'adoration.

Le secteur a son journal, Contact, qui paraît tous les deux mois, avec un éditorial du père Dieudonné, des articles sur la vie de la communauté, sur le patrimoine religieux et au centre, des pages diocésaines (Images de l'Ain)

Pour voir un document présentant les églises et chapelles du secteur édité en 2006 par la paroisse à partir du préinventaire des richesses touristiques du canton, cliquez ici.